Par une journée venteuse d'hiver, nous retrouvâmes le fragment contenant la scène II de l'acte II, nous y lirons le dialogue clef entre Fébus et Agnès.
Acte II
Scène II - Fébus, Agnès, garde
Fébus
Horreur ! Quel tourment, l'enfer s'ouvre sous mes pieds.
Allons ! Je dois penser à ma postérité.
Garde
Seigneur, la Comtesse Agnès est en ces lieux.
Fébus
Amenez-là ici, je dois sécher ses yeux.
Agnès
Ne me regardez pas, mon âme n'est pas là.
Mon âme est noire écoutez donc ma voix.
Je vous demande ici de me laisser partir.
Je ne peux rester à me regarder souffrir.
Votre bras sans pitié a scellé mon destin,
Celui de mon enfant sacrifié par vos mains.
Fébus
Il en sera ainsi, vous partirez chez vous.
Jamais mon sang n'engendra de parricide.
Pour toute âme noble, c'est un juste courroux.
On l'acheva pour moi, pas d'infanticide.
Uniquement la justice d'un grand Noble.
Une digne Maison et pas une fable.
Agnès
Je dois partir, je ne peux entendre vos mots,
Votre noirceur d'âme est celle d'un cagot.
Fébus
Chienne impudente, tu dois ta vie sauve
A ma bonté d'âme, pas celle d'un fauve.
Prépare tes effets car comme tu l'as dit,
Nos sangs purs s'annulent dans cette tragédie.
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